Des emballages thermoscellables sans plastique : est-ce possible ?

Barquettes, films et pochettes thermoscellables jouent un rôle essentiel dans la conservation des aliments. Néanmoins, en plus de présenter un risque pour l’environnement, les matières plastiques qui les composent ne sont pas sans risque pour la santé !

Existe-t-il des solutions thermoscellables sans plastique ? La réponse est oui !

Pourquoi utilise-t-on des emballages thermoscellables  ?

Le thermoscellage est un processus qui consiste à souder une matière plastique, à un autre matériau (par exemple lors de la mise en barquette) ou sur elle-même, dans le cas du scellage d’un film plastique.

Le thermoscellage sert à fermer hermétiquement un emballage afin de protéger ce qu’il contient.

Films de routage thermoscellables   protéger les articles de presse

Ces films d’emballage servent au transport de magazines, brochures, périodiques, dépliants, journaux, etc. Depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC interdit les emballages plastiques pour les publications de presse expédiées.

En remplacement des films plastiques, certains professionnels ont opté pour des solutions papier enduites de colle thermoscellable à base aqueuse, d’autres pour la suppression de l’emballage.

Des films thermoscellables pour conserver les denrées alimentaires

Selon les produits à conserver, un emballage alimentaire devra assurer différentes fonctions barrière à l’oxygène, aux gaz, aux huiles, aux graisses ou encore à la vapeur d’eau.

Il devra aussi répondre à des exigences réglementaires strictes concernant les matériaux utilisables.

Le thermoscellage permet de fermer hermétiquement ces emballages et de mieux conserver des denrées alimentaires.

Les problèmes liés à l’utilisation du plastique dans les emballages alimentaires

Des risques pour la santé

Les plastiques ont l’avantage de constituer des couches barrières efficaces pour la préservation des denrées alimentaires. Hélas, l’utilisation de matières plastiques n’est pas anodine et la migration de microplastiques et nanoplastiques dans nos aliments est une réalité qui commence à être mise en avant par de récentes études scientifiques[1].

Or, si l’impact sur la santé humaine de ces particules est encore mal connu, un potentiel “effet cocktail” pourrait être à l’origine de différents troubles de santé sur le long terme[2]. Par ailleurs, le risque sanitaire de l’utilisation des PFA a été soulevé par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)[3].

Un impact environnemental conséquent

Selon un rapport de WWF France, 80 000 tonnes de déchets plastiques finissent chaque année leur vie dans la nature et les emballages ménagers représenteraient à eux seuls un quart de ce chiffre.

Afin de stopper cette hémorragie plastique, la loi AGEC a acté la fin du plastique à usage unique pour 2040, ce qui oblige les industriels à se tourner progressivement vers des solutions sans plastique !

Emballages alimentaires thermoscellables : quelles alternatives aux plastiques traditionnels ?

Existe-t-il des solutions thermoscellables présentant les mêmes avantages que le plastique ? Heureusement, la réponse est oui !

Plastic 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™, une enduction sans plastique pour les emballages cellulosiques

Plastic 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ est une solution sans plastique, composée d’un polymère naturel[4], thermoscellable, non toxique et écoresponsable :

  • La résine sans plastique n’a pas d’effet sur la recyclabilité[5] des papiers enduits
  • Notre solution est biodégradable dans l’eau et en environnement marin
  • 𝗣𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗰 𝗙𝗿𝗲𝗲 𝗣𝗮𝗽𝗲𝗿™ est également compostable à domicile !

 

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[1] Voir par exemple l’étude « Qualité du miel et migration des microplastiques provenant des emballages alimentaires : Une menace potentielle pour la santé des consommateurs », en accès libre https://www.mdpi.com/2673-8929/1/3/30/htm

[2] Une étude récente réalisée sur les souris fait état d’une contamination alimentaire qui nuirait au fonctionnement de notre intestin

[3] Rapport publié en 2020 : https://www.efsa.europa.eu/en/news/pfas-food-efsa-assesses-risks-and-sets-tolerable-intake

[4] Au sens du règlement REACH et de la directive SUP

[5] D’après les tests conduits avec le Centre Technique du Papier et le Papiertechnische Stiftung (PTS)

[LIVRE BLANC] L’importance de l’économie circulaire dans l’emballage

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’humanité a extrait plus de matières premières que durant toute son histoire. Les ressources de notre planète étant finies, le modèle d’économie linéaire qui consiste à « extraire, fabriquer, consommer et jeter » apparaît donc comme insoutenable sur le long terme. Dans le modèle d’économie circulaire, les produits sont réutilisés et ceux qui ne peuvent pas l’être sont recyclés ou dégradés de manière biologique. 


Appliquer le principe d’économie circulaire à l’ensemble des emballages permettrait ainsi de réduire considérablement les émissions de CO2, la consommation de matières premières et aussi de lutter contre le fléau
de la pollution plastique marine. Lactips décrypte dans son premier livre blanc l’importance de l’économie circulaire dans l’emballage.

Ce livre blanc expose, dans un premier temps, les problématiques environnementales des emballages alimentaires ainsi que les avantages et inconvénients des emballages papier. La solution Plastic Free PaperTM de Lactips est aussi présentée comme moyen de répondre à l’ensemble des enjeux. Dans un second temps, nous montrons comment un emballage durable permet d’améliorer sa stratégie de communication d’entreprise et nous donnons les clés pour communiquer autour de Plastic Free PaperTM.

 

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Emballages alimentaires dans le champ d’application de la directive sur les plastiques a usage unique (SUP)

  1. Derrière la directive SUP

En pleine crise climatique, le plastique semble être l’un des problèmes au centre de l’attention. Des mesures doivent être prises pour remédier aux dommages que le plastique cause à l’environnement. Rien qu’en Europe, plus de 25 millions de tonnes de déchets plastiques sont générés chaque année, et seulement 30 % sont collectés pour être recyclés, alors que 85 % de la pollution marine provient de cette source[1]. Les exportations de déchets plastiques[2] en provenance des pays de l’Union européenne vers la Turquie, la Malaisie, le Vietnam, la Thaïlande ou l’Indonésie se poursuivront à des niveaux élevés à la fin de 2020.

Parmi les impacts de la pollution plastique, les articles à usage unique et jetables (tels que les sacs, les pailles, les tasses à café, les bouteilles de boisson et la plupart des emballages alimentaires) sont de plus en plus nombreux, car chaque année, davantage de déchets plastiques s’accumulent dans notre environnement et nos océans.

 

  1. Qu’est-ce que la directive SUP ?

Son véritable nom est DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement, cependant, elle est communément appelée directive sur les plastiques à usage unique (SUP).

La directive SUP a d’abord été proposée pour s’attaquer aux produits en plastique à usage unique, qui sont les plus répandus sur les plages et dans les engins de pêche.

Comme indiqué dans la directive, on entend par “produit en plastique à usage unique” un produit fabriqué entièrement ou partiellement en plastique et qui n’est pas conçu ou mis sur le marché pour effectuer, au cours de sa durée de vie, de multiples voyages ou rotations en étant renvoyé à un producteur pour être rechargé ou réutilisé aux mêmes fins que celles pour lesquelles il a été conçu;

Selon cette définition, la directive sur les plastiques à usage unique inclut dans son champ d’application d’autres produits laminés avec du plastique, tels que les emballages en papier et les assiettes en papier avec une couche de plastique (également appelé papier couché).

Tous les types de plastique sont inclus dans le champ d’application de la directive, même les plastiques biosourcés et biodégradables. À l’exception des polymères naturels non modifiés, au sens de la définition des “substances non modifiées chimiquement” à l’article 3, point 40, du règlement (CE) n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil[3].

Dans le cadre de la directive sur les plastiques à usage unique, nous pouvons trouver plusieurs catégories de produits, comme le montre le tableau 1. Chacune de ces catégories de produits (récipients alimentaires, gobelets pour boissons, etc.) fait l’objet de mesures différentes (réduction de la consommation, interdiction du produit, conception du produit, etc.) Ainsi, d’après ces informations, il est important de comprendre que la directive sur le plastique à usage unique ne va pas interdire tous les produits en plastique à usage unique.

 

  1. Contenants alimentaires dans les SUP

“Contenants alimentaires” est l’une des catégories qui a suscité le plus de controverses et suscité le plus de questions : Quels récipients alimentaires entrent dans le champ d’application de la directive ? Quelles sont les mesures qui leur sont appliquées ?

Plusieurs types de contenants alimentaires sont inclus dans la directive sur les plastiques à usage unique : emballages à emporter, paquets et emballages, bouteilles de boissons, gobelets pour boissons… Selon la catégorie, différentes mesures s’appliqueront à ces produits. Dans cet article, nous nous concentrerons uniquement sur les contenants alimentaires, à l’exclusion des emballages pour boissons.

Tableau 1. Catégories de produits et mesures appliquées dans la directive SUP

  • Contenants alimentaires rigides dans le champ d’application de la directive

Selon les définitions données par la directive SUP, les contenants alimentaires font référence aux emballages utilisés pour contenir des aliments qui seront consommés immédiatement (communément appelés emballages à emporter) :

 “Les contenants alimentaires, c’est-à-dire des récipients tels que des boîtes, avec ou sans couvercle, utilisés pour contenir des aliments qui:

(a) est destiné à être consommé immédiatement, soit sur place, soit à emporter,

(b) est généralement consommé à partir du récipient, et

(c) est prêt à être consommé sans autre préparation, telle que la cuisson, l’ébullition ou le chauffage, y compris les récipients alimentaires utilisés pour la restauration rapide ou tout autre repas prêt à être consommé immédiatement, à l’exception des récipients pour boissons, des assiettes et des paquets et emballages contenant des aliments.”

Le schéma suivant peut aider à comprendre si un emballage alimentaire est inclus ou non dans le champ d’application de la directive :

De plus amples informations concernant la définition et les exemples de ce type d’emballage sont disponibles dans les lignes directrices de la Commission sur les produits en plastique à usage unique conformément à la directive (Union européenne) 2019/904 du Parlement européen et du Conseil relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement.

 

  • Les contenants alimentaires souples dans le champ d’application de la directive : Paquets et emballages

Selon la directive SUP, les “paquets et les emballages” sont des produits en plastique ou recouverts de plastique, faits d’un matériau souple, contenant des denrées alimentaires destinées à la consommation immédiate :

Les paquets et emballages en matériau souple contenant des aliments destinés à être consommées immédiatement à partir du paquet ou de l’emballage sans autre préparation”[4]

 

 

 

Le schéma suivant peut aider à comprendre si un emballage alimentaire est inclus ou non dans le champ d’application de la directive :

De plus amples informations concernant la définition et les exemples de ce type d’emballage sont disponibles dans les lignes directrices de la Commission sur les produits en plastique à usage unique conformément à la directive (Union européenne) 2019/904 du Parlement européen et du Conseil relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement.

 

  1. Mesures appliquées aux produits d’emballage alimentaire[5]

Comme expliqué précédemment, tous les produits ne sont pas couverts par les mêmes mesures, les mesures de réduction de la consommation seront appliquées aux emballages alimentaires mentionnés dans la partie 3.1, seuls les emballages alimentaires en polystyrène étendu ont été interdits en Europe, tandis que la responsabilité élargie des producteurs et les mesures de sensibilisation s’appliquent aux deux catégories d’emballages alimentaires expliquées dans cet article.

 

  • Réduction de la consommation (uniquement pour les produits d’emballage rigides mentionnés dans la partie 3.1)

Les États membres sont tenus de prendre des mesures pour parvenir à une réduction ambitieuse et saine de la consommation de produits d’emballage alimentaire à usage unique, comme indiqué dans la partie 3.1 du présent article. Ces mesures doivent permettre d’atteindre une réduction quantitative mesurable de la consommation de produits d’emballage alimentaire en plastique à usage unique de l’État membre d’ici 2026 par rapport à 2022.

Pour le 3 juillet 2021, les États membres étaient censés préparer une description de ces mesures et la notifier à la Commission. Les mesures peuvent inclure des objectifs nationaux de réduction de la consommation, des mesures garantissant que des alternatives réutilisables aux produits d’emballage alimentaire en plastique à usage unique sont mises à la disposition du consommateur final sur le lieu de vente

  • Interdiction de produits (uniquement les produits EPS inclus dans la partie 3.1)

Seuls les récipients alimentaires rigides, tels que spécifiés au point 3.1, en polystyrène expansé sont interdits en Europe depuis juillet 2021, c’est-à-dire les récipients tels que les boîtes, avec ou sans couvercle, utilisés pour contenir des aliments qui :

– est destiné à une consommation immédiate, soit sur place, soit à emporter,

– est généralement consommé à même le récipient, et

– est prêt à être consommé sans autre preparation

 

  • Responsabilité élargie du producteur

Les États membres veillent à ce que des systèmes de responsabilité élargie des producteurs soient établis pour les produits en plastique à usage unique énumérés dans les parties 3.1 et 3.2 du présent article qui sont mis sur le marché de l’État membre, conformément aux articles 8 et 8 bis de la directive 2008/98/CE. Les États membres veillent à ce que les producteurs couvrent les coûts conformément aux dispositions relatives à la responsabilité élargie des producteurs des directives 2008/98/CE et 94/62/CE et, dans la mesure où ils ne sont pas déjà inclus, couvrent les coûts suivants :

  • les coûts des mesures de sensibilisation visées à l’article 10 de la présente directive concernant ces produits ;
  • les coûts de la collecte des déchets de ces produits qui sont jetés dans les systèmes de collecte publics, y compris l’infrastructure et son fonctionnement, ainsi que le transport et le traitement ultérieurs de ces déchets ;
  • les coûts de nettoyage des déchets sauvages résultant de ces produits, ainsi que le transport et le traitement ultérieurs de ces déchets.

 

  • Sensibilisation

Selon l’article 10, les États membres de l’Europe seront responsables de l’information des consommateurs et de la promotion d’un comportement responsable des consommateurs afin de réduire les déchets d’emballages alimentaires inclus dans la directive. Cette information comprend la disponibilité d’alternatives réutilisables et l’impact du littering et d’autres formes d’élimination inappropriée des produits à usage unique.

 

  1. Quelles sont les options ?

L’Europe semble faire pression en faveur de la réutilisation. Et en effet, encourager l’utilisation d’emballages réutilisables pour la consommation de produits “rapides”, destinés à être consommés immédiatement sans autre préparation, semble être la meilleure option en termes d’impact environnemental. Cependant, les établissements tels que les supermarchés ou les restaurants doivent proposer des alternatives au cas où leurs clients n’apportent pas avec eux une option réutilisable.

Ces alternatives ont été, jusqu’à présent, menées par les emballages en papier. Cependant, les produits en papier ont besoin d’une barrière de graisse pour garantir que la consommation est pratique pour le client. Pendant de nombreuses années, les PFAS ont été utilisés pour fournir cette barrière, mais ces produits chimiques se sont avérés extrêmement dangereux pour la santé humaine et l’environnement. Les PFAS constituent une grande famille de plus de 4 500 composés, également appelés “Forever Chemicals” en raison de leur extrême persistance dans l’environnement. Les PFAs sont largement utilisés dans les emballages alimentaires et la vaisselle jetables en Europe. Il s’agit notamment des emballages alimentaires des chaînes de fast-food et des restaurants les plus populaires. [6]

D’autres options pour le papier avec barrière contre les graisses et l’oxygène sont maintenant développées, par exemple, Lactips propose des solutions comme le Plastic Free Paper : la première solution d’enduction pour les emballages en papier sans plastique ni substances controversées, entièrement recyclable et compostable.

Lactips a développé, avec le soutien de l’éco-organisme CITEO, une nouvelle solution d’enduction de matière cellulosique qui assure la recyclabilité totale des papiers et cartons. Cette première génération associe le papier au thermoplastique développé par Lactips pour répondre aux défis liés aux performances et au développement durable.

100% biosourcées, compostables à domicile et thermoscellées, les solutions de papier sans revêtement plastique fournissent les barrières à l’oxygène, aux graisses et aux huiles minérales qui sont essentielles pour la conservation des produits alimentaires. Ce matériau est entièrement conforme aux normes de contact alimentaire.

Des tests réalisés avec le Centre Technique du Papier (CTP) en France et Papiertechnische Stiftung (PTS) en Allemagne ont confirmé qu’il n’y a pas d’impact sur la recyclabilité des papiers et cartons pour les deux premières applications disponibles :

Remplacement de la couche de plastique scellable pour les emballages non alimentaires, tels que les films postaux ou les films alimentaires pour produits secs ou gras (sachets de thé, confiseries, produits à mâcher pour animaux, etc.)

Remplacement des substances alkyles per- ou polyfluorées (PFAs) pour les papiers qui doivent être étanches aux graisses (par exemple, les emballages de restauration rapide).

Les solutions barrière proposées dans le cadre des produits Plastic Free PaperTM offrent une réelle alternative aux industriels (transformateurs et/ou marques) dans le cadre de leurs efforts environnementaux et de l’application de la directive européenne limitant les plastiques à usage unique (Directive 2019/904/CE). Le matériau développé par Lactips n’est pas un plastique, mais un matériau naturel, conformément au règlement européen n° 1907/2006 (REACH), et est donc exempt des exigences et restrictions fixées par cette directive.

 

Solutions de matériaux de couchage sans impact sur le processus de recyclage du papier

[1] plastics-strategy.pdf (europa.eu)

[2] https://www.ban.org/plastic-waste-project-hub/trade-data/eu-export-data

[3] DIRECTIVE (Union européenne) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement

[4] DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement

[5] DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement

[6] Des emballages jetables pour toujours des produits chimiques. Enquête européenne sur les PFAS dans les emballages alimentaires et la vaisselle jetables

 

Polymères naturels : comment sont-ils exclus du champ d’application de la directive

Directive sur les plastiques à usage unique

Son véritable nom est DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’impact de certains produits en plastique sur l’environnement, cependant, elle est communément appelée directive sur les plastiques à usage unique (SUP).

La directive SUP a d’abord été proposée pour s’attaquer aux produits en plastique à usage unique, qui sont les plus répandus sur les plages et dans les engins de pêche.

Comme indiqué dans la directive, on entend par “produit en plastique à usage unique” un produit fabriqué entièrement ou partiellement en plastique et qui n’est pas conçu ou mis sur le marché pour accomplir, au cours de sa durée de vie, de multiples voyages ou rotations en étant renvoyé à un producteur pour être rechargé ou réutilisé aux mêmes fins que celles pour lesquelles il a été conçu.

Selon cette définition, la directive SUP inclut dans son champ d’application d’autres produits laminés avec du plastique, tels que les emballages en papier et les assiettes en papier avec une couche de plastique (également appelé papier couché).

Tous les types de plastique sont inclus dans le champ d’application de la directive, même les plastiques biosourcés et biodégradables. À l’exception des polymères naturels non modifiés, au sens de la définition des “molécules non modifiées chimiquement” à l’article 3, point 40, du règlement (CE) n° 1907/2006 du Parlement européen et du Conseil[1].

Dans la directive sur les plastiques à usage unique, nous trouvons la définition suivante du plastique.

Qu’est-ce qu’un plastique ?

On entend par “matière plastique” un matériau constitué d’un polymère tel que défini à l’article 3, point 5, du règlement (CE) n° 1907/2006, auquel des additifs ou d’autres substances peuvent avoir été ajoutés, et qui peut servir de composant structurel principal des produits finis, à l’exception des polymères naturels qui n’ont pas été modifiés chimiquement ;

Mais que sont les “polymères naturels qui n’ont pas été modifiés chimiquement” ?

Les polymères qui remplissent les deux conditions suivantes, énoncées à l’article 3, point (1), sont exemptés de la directive :

  • ils sont qualifiés de polymères naturels
  • ils répondent à l’exigence de ne pas avoir été modifiés chimiquement.

I. Qu’est-ce qu’un polymère naturel

Le terme “polymère naturel” est défini dans le guide de l’ECHA comme suit :

Par “polymères naturels”, on entend les polymères qui résultent d’un processus de polymérisation qui s’est déroulé dans la nature, indépendamment du processus d’extraction par lequel ils ont été extraits.

Quel est le processus de polymérisation qui a lieu dans la nature ?

Sur la base du règlement REACH et du guide de l’ECHA correspondant, les polymères produits par un processus de fermentation industriel ne sont pas considérés comme des polymères naturels puisque la polymérisation n’a pas eu lieu dans la nature. Par conséquent, les polymères résultant de la biosynthèse par des processus de culture et de fermentation artificiels dans des environnements industriels, par exemple le polymère polyhydroxyalkanoates (PHA), ne sont pas considérés comme des polymères naturels car ils ne sont pas le résultat d’un processus de polymérisation qui a eu lieu dans la nature.

Cette déclaration a provoqué une grande controverse car ces types de polymères ont été considérés comme naturels, produits par biosynthèse dans des bactéries. Cependant, le processus industriel de production de polymère PHA n’est pas un processus naturel, bien que le polymère PHA puisse être produit par un processus bactérien naturel, les bactéries sont placées sous “stress” et sont ensuite “éclatées”, donc selon la directive, cela ne peut pas être catalogué comme un polymère naturel.[2]

II. Qu’est-ce qui n’est pas modifié chimiquement ?

Le considérant 11 de la directive explique que l’expression “molécules non chimiquement modifiées” doit être lue conformément à l’article 3, point (40), du règlement REACH, qui stipule ce qui suit “substance non chimiquement modifiée : une substance dont la structure chimique reste inchangée, même si elle a subi un processus ou un traitement chimique, ou une transformation physique minéralogique, par exemple pour éliminer les impuretés”.

Lorsque les modifications de la structure chimique d’un polymère résultent de réactions qui n’ont lieu que pendant le processus d’extraction d’un polymère naturel (par exemple, le processus de fabrication de la pâte de bois pour extraire la cellulose et la lignine), elles ne sont pas considérées comme entraînant une modification chimique du polymère naturel au sens de l’article 3, point (1), et du considérant 11 de la directive.

Matériaux en papier hors du champ d’application de la directive

Le matériau en papier résultant du processus de réduction en pâte du bois n’est pas considéré comme étant constitué de polymères naturels chimiquement modifiés. Cette interprétation est également conforme à l’analyse d’impact accompagnant la proposition de directive de la Commission européenne (ci-après, “l’analyse d’impact”), dans laquelle les produits à base de papier sans doublure ou revêtement en plastique ont été identifiés comme des alternatives disponibles et plus durables aux produits en plastique à usage unique (5).

La caséine, un polymère naturel

Le matériau CareTips® est principalement fabriqué à partir de caséine. La caséine est l’un des plus anciens polymères naturels, utilisés pour les adhésifs, qui remonte à des milliers d’années. Comme de nombreux autres polymères naturels, tels que l’amidon, les gommes et les argiles, les composants des protéines du lait présentent d’excellentes propriétés adhésives et ont été utilisés comme l’un des principaux ingrédients adhésifs naturels depuis plusieurs siècles, jusqu’à l’avènement des polymères synthétiques à base de pétrole.

  1. La polymérisation a lieu dans la nature : La micelle de caséine elle-même est un complexe polymère hétérogène, constitué de différentes molécules de caséine, elles-mêmes composées de différentes molécules d’acides aminés. Le processus de polymérisation des acides aminés a lieu dans la nature, dans l’organisme de la vache.
  2. Processus d’extraction : comme indiqué dans la définition, le statut de polymère naturel est indépendant du processus d’extraction. Il existe plusieurs méthodes pour extraire la caséine du lait. L’acidification ou les coagulations enzymatiques sont généralement utilisées, suivies de procédés mécaniques.
  3. Non modifié chimiquement : Le processus de production de CareTips® est un processus thermo-mécanique. Aucune modification chimique n’a lieu. Par conséquent, le polymère naturel reste chimiquement intact.

En ce sens, le matériau Lactips (CareTips®) est considéré comme un polymère naturel, et non comme un plastique. C’est pourquoi Lactips a lancé Plastic Free PaperTM : la première solution d’emballage en papier sans plastique ni substances controversées, entièrement recyclable et compostable, qui respecte totalement la directive SUP.

Une innovation développée en collaboration avec l’éco-organisme CITEO pour repenser le monde des emballages, tout en assurant une maîtrise totale de leur fin de vie, de la conservation et de la sécurité des aliments.

Plastic Free PaperTM : la seule solution de revêtement qui remplace les plastiques et les traitements chimiques pour les papiers d’emballage scellables, une barrière à l’oxygène, aux graisses et aux huiles minérales.

Revêtement sans plastique des emballages papier

[1] DIRECTIVE (UE) 2019/904 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement

[2] https://bioplasticsnews.com/2021/06/01/eu-guidelines-sup-directive/

 

Les emballages en papier, une alternative écologique aux emballages plastiques ?

Parfois présenté à tort comme moins écologique que le plastique, le papier est un matériau d’emballage qui présente de nombreux atouts. Voici pourquoi le papier est une solution performante et durable.

La différence entre Co2 biogène et Co2 fossile

Un sac plastique étant environ 2 fois plus léger qu’un sac papier[1], son bilan carbone apparaît comme meilleur, en première analyse.

Néanmoins, il existe une controverse au sujet de cet impact carbone, car il faut distinguer 2 types d’émissions de CO2 :

  • Les émissions de CO2 fossiles, issues de la combustion du carbone enfoui sous terre depuis des millénaires ;
  • Les émissions de CO2 biogéniques, provenant de la photosynthèse de végétaux gérés de façon durable ;

Il faut donc considérer le fait que le papier est un matériau issu de la biomasse végétale, donc renouvelable. Bien qu’il existe aussi des plastiques biosourcés, ce n’est pas le cas des matières plastiques issues du pétrole.

Selon Materials Economics[2], les émissions de CO2 de l’UE provenant des emballages en plastique devraient doubler d’ici à 2050 si la tendance actuelle se maintient.

Le papier est facilement recyclable

En 2019, le taux de recyclage des emballages ménagers était estimé à 70,3%, selon CITEO[3], tous matériaux confondus.

On constate néanmoins de fortes disparités entre types d’emballages : alors que l’acier est recyclé à 100% et le verre à 83%, les emballages plastiques affichent un taux de recyclage inférieur à 30%.

Avec un taux de recyclage de 70%, les emballages papier-carton sont donc bien positionnés.

Le papier et le carton : les principaux matériaux d’emballage dans l’UE

De 2009 à 2019, le « papier et le carton » étaient les principaux déchets d’emballages dans l’UE (32,2 millions de tonnes en 2019), suivis du plastique et du verre (15,4 millions de tonnes pour les déchets de plastique et 15,2 millions de tonnes pour les déchets de verre en 2019)[4].

Les études ACV ne permettent pas de comparer les emballages papier et plastique de manière objective

Ce n’est plus un secret, l’impact majeur des plastiques sur l’environnement concerne essentiellement la pollution marine. En effet, sur les 300 millions de tonnes de plastique produites chaque année dans le monde, entre 8 et 12 millions finissent leur vie dans les océans. Voilà pourquoi on entend dire qu’en 2050 les océans contiendront plus de plastique de poissons[5] !

Or, selon Zero Waste Europe[6], certains facteurs environnementaux dont la pollution marine ne sont pas pris en compte dans la méthode ACV, de même que la toxicité de certains matériaux et additifs. Idéalement, les ACV devraient donc inclure l’impact des déchets marins et de la toxicité des microplastiques.

Si le monde scientifique cherche actuellement à combler ce manque[7], l’impact du plastique est actuellement largement minimisé et les études ACV réalisées sur les emballages alimentaires servent souvent à justifier la pollution plastique.

Un papier correctement traité est parfaitement capable de conserver les aliments

Par rapport au plastique, le papier à l’inconvénient de ne pas être étanche à l’eau, aux huiles et à l’oxygène. Cette limitation n’est pas une fatalité : une fois traité,  le papier est tout à fait capable d’assurer les fonctions barrières nécessaires à la conservation des aliments.

Si les traitements conventionnels à base de substances chimiques comme les perfluorés (PFAs, PFOAs et PFOs) sont efficaces, des études récentes ont cependant démontré leur nocivité[8]. Ils sont d’ailleurs interdits au Danemark et seront bientôt restreints en Europe.

Heureusement, des solutions durables et non nocives existent pour certaines barrières et les consommateurs sont désormais prêts à payer plus cher pour des alternatives durables et meilleures pour leur santé.

« Plastic Free Paper » : Une solution pour un emballage en papier performant et durable

Lactips a développé une solution d’emballage papier, durable et sans plastique : « Plastic Free Paper ». Il s’agit d’une solution :

  • Qui garantit la totale recyclabilité des papiers et cartons [9].
  • 100% biosourcée
  • Compostable à domicile ;
  • Thermoscellable ;
  • Qui garantit des fonctions barrière.

Revêtement sans plastique des emballages papier

 

[1] https://librairie.ademe.fr/cadic/608/evaluation-environnement-comparee-sacs-fruits-legumes-2019-synthese.pdf?modal=false

[2] https://materialeconomics.com/publications/sustainable-packaging

[3] https://bo.citeo.com/sites/default/files/2020-06/Citeo-CP_Chiffres_2019.pdf

[4] https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Packaging_waste_statistics

[5] https://www.wingsoftheocean.com/actualites/pollution-plastique-chiffres/

[6] http://zerowasteeurope.eu/wp-content/uploads/2018/04/Justifying-plastic-pollution_The-shortcomings-of-LCAs-in-food-packaging-policy_FoEE-ZWE-April-2018.pdf

[7] https://link.springer.com/article/10.1007/s11367-017-1382-z

[8] https://www.generations-futures.fr/actualites/pfas-rapport/

[9] L’absence d’impact sur la recyclabilité a été validée par le Centre Technique du Papier (CTP) en France et le Papiertechnische Stiftung (PTS) en Allemagne, sur les applications en substitution à la couche plastique scellable pour des emballages non alimentaires et en substitution aux composés perfluorés (PFA) pour les papiers nécessitant une résistance aux graisses.

CareTips®, labellisé Flustix Plastic Free

Le grade CareTips® 300D de Lactips est conforme à la nouvelle certification de DIN CERTCO Flustix Plastic Free. Décryptage de la labellisation convoitée « Plastic Free ».

 

Qu’est-ce que le label Plastic Free de DIN CERTCO ?

Flustix Plastic Free est un label de durabilité, remis par DIN CERTCO -l’organisme de certification du groupe TÜV Rheinland, pour les produits sans plastique. Flustix analyse les produits et les chaînes d’approvisionnement, puis appose sur les articles approuvés les marques de certification Flustix. Flustix soutient les alternatives au plastique et communique sur la durabilité pour les marques innovantes.

 

Quels sont les moyens actuels de prouver que des polymères sont sans plastique ?

Dans un premier temps et dans le cadre du règlement REACH (1907/2006 CE), les polymères naturels qui n’ont pas été chimiquement modifiés ne sont pas considérés comme un « plastique », et sont donc exclus du champ de la directive sur les plastiques à usage unique.

Par conséquent, le matériau CareTips® est considéré comme étant un polymère naturel, raison pour laquelle il n’est pas considéré comme un plastique d’un point de vue réglementaire.

Ensuite, des polymères peuvent être déclarés sans plastique par le biais de labels exigeants tels que la certification de DIN CERTCO Flustix Plastic Free. Des analyses sont ainsi réalisées par un laboratoire indépendant pour vérifier la composition du matériau ou du produit et certifier l’absence totale de plastique dans sa composition.

Pour quelles applications cela présente-t-il un intérêt ?

La labellisation Plastic Free présente un intérêt pour crédibiliser les allégations environnementales de nos clients et mettre en avant leur démarche environnementale. En effet, beaucoup de produits de la vie de tous les jours contiennent des plastiques et cela n’est pas forcément visible : les emballages en papier ou les emballages hydrosolubles par exemple. Cette certification permet d’identifier rapidement les produits pour lesquels un effort notable de réduction des plastiques a été fait !

Avec CareTips®, vous pouvez par exemple remplacer la couche de plastique qui apporte la barrière aux graisses sur les emballages en papier et qui permet de les sceller tout en communiquant sur le fait que cet emballage est sans plastique.

Revêtement sans plastique des emballages papier

Comment conserver les denrées alimentaires ?

Qu’ils soient frais, secs, surgelés, en conserve, pasteurisés ou déshydratés, les produits alimentaires doivent répondre à des critères de conservation précis et complexes. Les matériaux d’emballages utilisés jouent ainsi un rôle primordial dans la conservation des aliments.

Les emballages alimentaires : l’importance des fonctions barrière

La raison d’être d’un emballage alimentaire aujourd’hui est :

  • de contenir le produit
  • de protéger l’aliment contre les agressions extérieures et garantir sa qualité
  • de prolonger la durée de vie du produit
  • de motiver l’acte d’achat par le design et la communication sur l’identité de la marque
  • d’informer le consommateur

Afin d’isoler le produit de l’environnement extérieur, l’emballage doit ainsi assurer des fonctions barrière.

  • Barrière à l’oxygène et aux gaz : L’oxygène détériore la qualité des aliments, provoque une prolifération microbiologique, favorise la décoloration ainsi que la perte de nutriments. De nombreux aliments sont ainsi conservés sous atmosphère protectrice (azote ou CO2), ce qui nécessite une bonne étanchéité aux gaz.
  • Barrière aux huiles et aux graisses : L’ANSES estime nécessaire de limiter la migration des huiles minérales vers les denrées alimentaires, certains composés étant génotoxiques et mutagènes.
  • Barrière à la vapeur d’eau : évite qu’un produit sec n’absorbe l’eau et ne ramollisse ou qu’un produit surgelé ne perde son croquant.

Par ailleurs, selon le produit à conserver, l’emballage doit aussi assurer d’autres fonctions comme :

  • Une certaine rigidité : si un emballage souple peut suffire pour conserver de l’emmental râpé, la conservation des œufs nécessite un emballage rigide assurant une protection aux chocs.
  • La perméabilité au gaz : des aliments comme les fruits et légumes frais ont besoin de respirer. Les emballages procurant une barrière totale à l’oxygène sont donc à proscrire.

 

Les problématiques des emballages alimentaires en papier et carton

Des composés toxiques

En 2017, l’ANSES (Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation) mettait en lumière la toxicité potentielle de certains emballages alimentaires en papier et carton.[1]

Des résidus d’huiles minérales provenant des encres et adhésifs ont ainsi été retrouvés dans les aliments emballés.

Le recyclage semble aggraver le problème, car le processus de reconstitution de la pâte à papier favorise l’incorporation de ces résidus dans les emballages recyclés.

Par ailleurs, certains papiers alimentaires résistants aux graisses sont traités avec des composés perfluorés (PFA), dont le risque sanitaire a été soulevé par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)[2].

L’utilisation de couches barrières en plastique

Pour éviter toute contamination, l’ANSES recommande « l’utilisation de barrières permettant de limiter la migration des MOH[3] de l’emballage vers les aliments ».

Les emballages papier et carton ne peuvent donc pas être utilisés seuls et les solutions actuellement proposées pour limiter la migration de contaminants incluent également des couches barrière en plastique (PE, PET, polyamide, acrylate, etc.) Néanmoins, cela pose aussi la question suivante : est-ce que des microplastiques migrent dans nos aliments à partir de ces couches ?

Des matériaux multicouches difficiles à recycler

Les papiers et cartons ont l’inconvénient d’être perméables à l’eau, à l’oxygène et aux graisses. Ils sont donc rarement utilisables comme tels.

L’utilisation de matériaux plastiques ou de couches métalliques en revêtement est donc nécessaire pour assurer les fonctions barrière et garantir un scellement hermétique des aliments.

Malheureusement, ces divers revêtements compliquent considérablement le recyclage du papier et de nombreux emballages finissent en enfouissement ou en incinération.

 

« Plastic Free Paper » : Une solution en papier sans plastique

Pour contourner les problématiques liées au recyclage, Lactips a développé, en partenariat avec CITEO, une solution de revêtement des papiers sans plastique.

La solution « Plastic Free Paper » :

  • Garantit les fonctions barrière à l’oxygène, aux graisses et aux huiles minérales ;
  • Est 100% biosourcée et compostable à domicile ;
  • Est thermoscellable ;
  • Assure la totale recyclabilité des papiers et cartons [4].

Revêtement sans plastique des emballages papier

 

[1] Source : L’ANSES émet des recommandations pour réduire la contamination des denrées alimentaires par les huiles minérales

[2] Rapport publié en 2020 : https://www.efsa.europa.eu/en/news/pfas-food-efsa-assesses-risks-and-sets-tolerable-intake

[3] MOH : Huiles minérales

[4] L’absence d’impact sur la recyclabilité a été validée par le Centre Technique du Papier (CTP) en France et le Papiertechnische Stiftung (PTS) en Allemagne, sur les applications en substitution à la couche plastique scellable pour des emballages non alimentaires et en substitution aux composés perfluorés (PFA) pour les papiers nécessitant une résistance aux graisses.

Lactips vous souhaite une bonne année 2023

En cette nouvelle année qui débute, nous souhaitons saisir l’occasion de vous adresser nos meilleurs vœux pour 2023 !

L’année 2022 a constitué une année importante pour Lactips, un tournant. En effet, nous sommes rentrés dans une ère industrielle, dessinant le nouveau visage de Lactips : une PME industrielle en forte croissance capable de répondre proactivement aux attentes de ses partenaires et du marché.

C’est pourquoi, nous souhaitons remercier l’ensemble de notre écosystème pour la confiance que vous avez témoigné à Lactips tout au long de l’année.

2023 ouvre un nouveau chapitre, passionnant. Nos priorités restent les mêmes pour continuer à vous fournir une solution pionnière, riche d’un savoir-faire unique et innovant ainsi qu’empreint d’une efficacité continue.

Dans un monde où la préservation de notre environnement reste au cœur des préoccupations, nous renouvelons l’engagement qui est le nôtre : repenser les solutions plastiques pour accompagner nos clients dans leur stratégie d’économie circulaire et contribuer à répondre aux enjeux écologiques et règlementaires des industries d’aujourd’hui et de demain.

Nous sommes impatients de relever ce défi unique pour vous et vous souhaitons le meilleur pour 2023 !

Pour Lactips, Alexis von Tschammer – Directeur Général

Lactips prend part à la révolution de l’emballage à ALL4PACK

Lactips était présent à l’un des évènements européens phare de l’emballage : ALL4PACK, qui s’est tenu du 21 au 24 novembre 2022 à Paris Nord Villepinte. Le salon ALL4PACK Emballage Paris réunit les acteurs de la filière emballage et intralogistique issus des secteurs de l’alimentaire, de la cosmétique, de la distribution, du e-commerce ainsi que des biens de consommation et industriels. Ces 4 jours ont été rythmés par de l’échange, des démonstrations et de l’innovation ! Après 4 ans d’absence, retour sur le salon incontournable dans le domaine…

(c) Copyright All4Pack

« 𝘙𝘦𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦𝘳 𝘦𝘯𝘵𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘮𝘣𝘢𝘭𝘭𝘢𝘨𝘦𝘴 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘦𝘯𝘫𝘦𝘶 𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘦́𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦𝘭𝘴 » a déclaré Guillaume Schaeffer, Directeur d’ALL4PACK Paris. L’édition 2022 a rassemblé près de 1 100 exposants pour environs 45 000 visiteurs venus de 80 pays, dont 50% d’internationaux.

Booster par l’engouement de son visitorat, Lactips a clairement confirmé sa place parmi les acteurs innovants de l’emballage et s’est affirmé comme une référence pour des solutions durables.

Lactips a présenté sa solution Plastic Free Paper™ qui vise à augmenter la recyclabilité des emballages multicouches. Une solution de couchage 100% biosourcée pour le papier et le carton qui apporte des propriétés barrières et apporte une thermoscellabilité, sans aucun impact sur la recyclabilité du papier.

Revêtement sans plastique des emballages papier 

Le salon était aussi l’occasion de présenter l’association entre Lactips et Green Gen Technologies qui allient leurs innovations pour proposer une solution éco-responsable : la première bouteille fabriquée en fibres de lin et dotée d’une étiquette en résine CareTips®. En effet, CareFilm est un film soluble et biodégradable dans l’eau pour les étiquettes temporaires. Ce tout nouveau film est sans plastique, conformément aux réglementations les plus strictes ; conçu pour les emballages réutilisables et se dissout au cours du processus de lavage et imprimable sur les machines d’impression conventionnelles.

Présentation de l’étiquette sans plastique pour la consigne en collaboration avec Green Gen Bottle

Aussi, pour mieux décoder les réglementations, traduire les évolutions permanentes, identifier les attentes actuelles du marché, ALL4PACK Emballage Paris a constitué un comité Pack Expert. Inédit, ce dernier a notamment constitué le programme de conférence du salon : une trentaine de conférence en lien avec les grands enjeux du secteur et animées par des intervenants de haut niveau.

Si vous n’étiez pas présents à l’évènement, n’hésitez pas à contacter nos équipes et découvrir nos solutions éco-responsables pour répondre aux nouveaux défis environnementaux. Sinon, retrouvez-nous à la prochaine édition d’ALL4PACK Emballage Paris, du 7 au 10 novembre 2024.

Lactips a reçu des fonds du programme EIC Accelerator

En octobre dernier, Lactips a annoncé qu’elle avait développé une première génération de Plastic Free PaperTM afin d’offrir aux fabricants une solution innovante pour des emballages en papier ou en carton durables et performants. Lactips a maintenant le plaisir d’annoncer qu’elle a reçu des fonds du Conseil Européen de l’Innovation afin d’aider au développement de la prochaine génération d’emballages en papier ou en carton.

En quoi consiste le programme EIC Accelerator ?

Le programme EIC Accelerator accorde généralement 70% du financement à des projets innovants issus de PME industrielles et technologiques. Plus spécifiquement, l’EIC Accelerator vise les projets d’innovation disruptive ayant un potentiel européen et international et un fort impact sociétal.
L’EIC Accelerator a sélectionné Lactips comme l’une des meilleures entreprises innovantes en Europe pour signer une convention de subvention. Les standards élevés de l’Europe conduisent à la structuration et permettent également à l’entreprise de renforcer sa visibilité internationale.

Comment le programme EIC va-t-il accélérer la croissance de Lactips ? 

La vision de Lactips est de libérer les mers et l’environnement du plastique. Le projet financé par l’Union européenne aboutira à un emballage alimentaire à base de papier, recyclable, entièrement biodégradable dans la nature et compostable (à la fois industriellement et à domicile), et exempt de tout plastique dérivé du pétrole. Il répond au plus grand défi de l’emballage papier : assurer la conservation des aliments au même niveau que les multicouches de plastique.
Les applications ciblées pour cet emballage alimentaire écologique, que Lactips inaugure pour la première fois, sont la restauration rapide et les plats à emporter, les dosettes de café, le chocolat, le café, les aliments pour animaux domestiques, les biscuits, le pain, le beurre, le lait et les jus de fruits, pour les principales. Lactips remplace les couches de plastique, actuellement nécessaires pour leurs performances barrières et pour atteindre les réglementations actuelles en matière de sécurité alimentaire et d’extension de la durée de vie des aliments.
Environ 70% des emballages alimentaires sont en plastique (50% pour les produits secs ou à éplucher ou à laver que ce projet vise notamment). En imaginant que notre matériau ouvre la voie à des emballages sans pétrole ni plastique pour ces produits, cela pourrait représenter d’ici 2030 une réduction de 70% à seulement 20% des emballages plastiques (utilisés pour les aliments humides et gras).
Cette innovation a été sélectionnée par le Nova Institut et a reçu le prix du matériau renouvelable de l’année 2022 !

Pour conclure, les fonds de l’EIC Accelerator seront utilisés pour atteindre le deuxième levier de Lactips, en s’attaquant à l’opportunité du marché de l’emballage alimentaire. Le produit développé par Lactips répondra aux objectifs du Green Deal avec une solution pratique et facile à mettre en œuvre pour laquelle l’industrie a déjà montré un grand intérêt.
Après l’obtention de la subvention de l’instrument PME phase 2 en 2017, l’Europe signe une nouvelle marque de confiance envers la start-up industrielle, récemment labellisée Green20 par la Mission French Tech – symbole des 20 GreenTech françaises promettant une émergence prochaine.

Revêtement sans plastique des emballages des plats à emporter
Lactips