Les PFAS, état des lieux réglementaire

Controversés depuis maintenant quelques années, les PFAs sont un groupe de substances chimiques artificielles fabriquées et utilisées dans diverses industries à travers le monde.

L’OECD les définit comme « des substances fluorées contenant au moins un atome de carbone méthyle ou méthylène entièrement fluoré (sans atome H/Cl/Br/I attaché), c’est-à-dire qu’à quelques exceptions près, toute substance chimique contenant au moins un groupe méthyle perfluoré (-CF3) ou un groupe méthylène perfluoré (-CF2-) est un PFAS. »  Cette liaison carbone-fluor, étant extrêmement stable, fait qu’elle se dégrade très difficilement. C’est pourquoi on surnomme les PFAs les « polluants éternels ».

 

Etat des lieux de la situation actuelle

 

Récemment, une cartographie a permis de rendre compte de l’ampleur de la pollution en Europe. On en retrouve dans les eaux souterraines (l’eau potable, l’eau d’irrigation agriculture), les eaux superficielles (lacs, rivières, …), les sols, les œufs, notre sang et nos cheveux (retrouvés chez 94% des personnes testées dans l’étude !).

Quand on sait que la refonte de la directive européenne (directive européenne 2020/2184 du 16/12/2020 relative à la qualité des EDCH, les eaux destinées à la consommation humaine) prévoit un maximum de 500 ng/L (pour l’ensemble des PFAs) dans les eaux de consommations  et qu’on constate les taux dans certains endroits, particulièrement nord Europe (72 800 000 ng/L retrouvé dans un échantillon d’eau souterraine à Zwijndrecht en Belgique), on comprend qu’il s’agit d’un sujet plus qu’alarmant.

La RTBF ne fait pas exception à cette sensibilisation. Il y a quelques mois, un projet de reportage a vu le jour, dans l’optique de mettre en lumière les solutions alternatives à l’utilisation de PFAS dans les emballages alimentaires. Sollicités par la chaîne nationale belge, Lactips a répondu présent.

 

Une législation en mouvement

 

En France, une proposition de loi souhaite interdire les PFAs dans les cosmétiques, les textiles d’habillement et les farts de ski, puis dans tous les textiles en 2030. Elle a été adoptée en première lecture à l’Assemblée National le 5 avril dernier. Beaucoup regrettent encore le manque d’ambition car tous les produits ne sont pas visés.

Pour rappel, en 2022 une proposition de loi souhaitait, dès 2025, interdire l’ajout de substances polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles dans les emballages et contenants alimentaires, les ustensiles de cuisine, les auxiliaires technologiques, les jouets, les articles de puériculture, les couches pour bébé et les produits de protection d’hygiène intime.

De plus, 5 pays européens (Norvège, Danemark, Allemagne, Pays-bas, Suède) ont proposé l’interdiction pur et simple de tout type de PFAs.

Au niveau de l’UE, pour le moment, l’interdiction concernerait les PFAs dans les emballages dédiés au contact alimentaire (PPWR) dès 2026.

 

Côté US, les choses bougent également : La FDA a annoncé le 28 février dernier que les PFAS utilisés dans les agents anti-graisse pour les emballages alimentaires ne sont plus vendus aux États-Unis.

 

Des solutions existent

 

Afin de répondre à cette problématique sanitaire et environnemental urgente, tout en s’alignant avec les futures réglementations, LACTIPS agit depuis 10 ans pour lutter contre la pollution microplastique. Elle offre aujourd’hui une réponse concrète à cette problématique des PFAS dans le secteur des emballages alimentaires en papier grâce au développement d’une enduction qui permet de substituer à l’utilisation de PFAs sur

Les PFAs, longtemps plébiscités par les industriels pour leurs excellentes propriétés techniques, ne répondent plus au contexte actuel, à cause de leur toxicité sur l’environnement et leur impact sur la santé humaine.

 

Un avenir similaire pour les microplastiques ?

 

Lactips